Les lumières se calment et le bruit s'éteint
Quand la lueur de l'obscurité me parvint
Que le silence fatigué reprends sa place
Et que les personnes lassées enfin s'effacent.
L'emprisonnante solitude me surveille
Perdue dans les larmes oubliées de la veille
Comme une pluie froide qui s'abat sur ma tête
Elle me paraît toujours un peu plus abstraite.
Même le rire triste de cette douleur
Ne pourrait à lui seul exprimer la froideur
Ressenti à chacun des instants de ma vie
Lors de ses combats et de ses péripéties.
Mais cet appétit funeste de la tristesse
Contrôle ce que je possède et n'a de cesse
De me poursuivre afin de me voler encore
Ces instants d'infini que je trouvais sonores.
Qu'en pensez vous ?