Ecrit le 11 Octobre 2013 :
Le sol se déchire et à chaque nouveau pas
Il se perd pour rire et annoncer mon trépas
Aux personnes perdues qui ignorent mon âme,
Cherchent à se moquer de ce stupide blâme.
Il s'écroule et s'oublie pour mieux me confiner
Au cœur de mon être et mon esprit délaissés
Que l'importance aussi souhaite à tout prix vendre
Pour encore éviter de toujours se méprendre.
Pourtant il néglige ses propres châtiments,
Pour presque se forcer à rire à mes dépens,
Comme si l'horizon réclamait un sourire
Qu'il ne peut obtenir sans ce terrible rire.
S'il voulait à présent avertir de ma mort
Les gens qui m'oubliant ont stoppé mes efforts
Je ne suis pas sûre et je pense qu'au contraire,
Il ne révélerait rien de plus que hier.
Ma vie sera gâchée et nul ne le saura
Car le sol effacé couvrira mon trépas
Pas de l'éternité formeront des empreintes
Que seules connaîtrons les éternités craintes.
Et le sol dansera sur ma tombe fleuris
Du bouquet de mon sang que mon être ravi
Jettera sans efforts sur la pierre glacée
Qui oubliera même que j'aurais existé.