Ecrit le 28 Septembre 2013 :
Le ciel pleure auprès du corps de cet oublié
Inondant de tristesse les rêves brisés
De cet être sans vie que l'horizon méprise,
De ce pauvre jouet tombé sous son emprise.
S'écrasant sans douceur sur son âme blessée,
La solitude a détruit l'être ravagé
Par l'espoir vain de changer, par cette illusion
Que tout le monde savait n'être que vision.
Le crépuscule s'éteint alors, lentement,
Dans l'esprit de l'être delaissé par le temps
Il est cette ombre contre laquelle il se bat
Sachant très bien que jamais il ne gagnera.
Quand la nuit vengeresse lui vole ses rêves
Et les remplace par une lumière brêve
L'être sans vie voit son murmure s'affaiblir,
Son dernier souffle désespérément pâlir.
Le crépuscule arbore un sourire moqueur
Fracassant un peu plus cette horrible erreur
Qu'est l'être oublié qu'on a voulu enterrer
Au fin fond des combats qu'il ne pouvait gagner.
Exténué, fatigué de se battre en vain
Contre des journées aux lendemains incertains
L'être battu par la vie stoppa ses efforts,
S'endormit enfin sous le déclin de l'aurore.