Ecrit le 22/09/13Trahis par le vent qui se noie dans l'amertume
De ces joies oubliées, dévorée par la brume
Un corps sans vie erre en ce monde dévasté
Caché à demi par ces tempêtes blessées.
Inconnu de cette terre, abandonné du temps
Agonise sans crier ce corps lentement
Recouvert par la mer pour un dernier soupir,
Un ultime voyage pour ne plus souffrir.
Battu par cette voix qui doucement s'éveille
Au son de la douleur du combat de la veille
Ce corps s'est laissé aller à compter l'ennui
Alors c'est dans la mer qu'il enterra sa vie...